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Internet et mobile – Orange très « open » sur les tarifs

La récente augmentation de prix des forfaits Open d’Orange agace au plus haut point les clients de l’opérateur. Jamais l’UFC-Que Choisir n’avait reçu autant de plaintes suite à des hausses de tarif forcées.

Le 14 février dernier, Francine recevait un courriel de son opérateur Orange. Celui-ci l’informait que l’enveloppe du forfait mobile associé à son offre Open (regroupant un accès à Internet fixe et un forfait mobile) venait de passer de 10 à 40 Go/mois. L’opérateur ajoutait qu’en parallèle, le tarif de son forfait allait augmenter de 2 €/mois à partir du 17 mars, passant à 58,99 €/mois. Francine avait toutefois la possibilité de refuser ce changement en se rendant sur son espace client en ligne, ce qu’elle a fait. Il n’en demeure pas moins que cette cliente fidèle a trouvé particulièrement désagréable cette manière de faire, qu’elle assimile à de la vente forcée.

Et elle n’est pas la seule. En l’espace de quelques semaines, plus d’une soixantaine d’abonnés à Orange se sont émus de cette situation auprès du service courrier de l’UFC-Que Choisir. Tous dénoncent cette augmentation subie. Certains relatent en outre avoir rencontré des soucis pour se connecter à leur espace client quand ils ont cherché à refuser l’offre, n’ayant alors d’autre choix que de se rendre dans une boutique Orange. D’autres assurent avoir constaté une augmentation sur leur facture en dépit de leur refus.

Une pratique pénible mais légale

Ce déferlement inédit de plaintes témoigne du fait que les clients en ont assez de ces hausses forcées. Et on les comprend. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si les offres Open sont visées par les opérateurs. Ces derniers savent que les abonnés aux offres groupées (mobile + Internet) ont moins tendance à résilier que les autres, changer en même temps de forfait mobile et de box Internet ayant tendance à faire peur.

De son côté, l’UFC-Que Choisir ne peut rien contre cette disposition inscrite dans le Code de la consommation. L’article L.224-33 autorise en effet les opérateurs de télécoms à augmenter leurs tarifs comme bon leur semble à condition d’en informer leurs clients au moins 1 mois à l’avance et de leur laisser la possibilité de résilier sans frais dans les 4 mois suivant cette notification. Les personnes concernées n’ont alors d’autre choix que d’accepter ce changement ou de résilier leur abonnement sauf si, comme c’est le cas ici, l’opérateur leur laisse la possibilité de conserver l’offre initiale.

Cyril Brosset

Cyril Brosset

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